Omar Bernal
« Le patrimoine pour moi a à voir avec les trésors de l’héritage et pour moi il n’y a pas de plus grands trésors que la culture, les gens et l’histoire » – Omar Bernal
Omar Bernal est un artiste transdisciplinaire qui s’intéresse aux concepts d’identité, de destin et de diversité. Il ramasse et recycle divers styles et matières qu’il classe ensuite et qu’il présente sous forme de collections. Ceci lui permet de mettre en lumière les similitudes autant que les différences de ces matières, ainsi que de dévoiler / révéler, modifier et analyser les fonctions et les usages auxquels elles étaient destinées. Dans ce système méticuleux et obsessionnel aux éléments ludiques, il se fusionne / masque / camoufle avec l’autre générant, en plusieurs strates, des palimpsestes de saturation fragmentaire.
Né au Mexique, il détient un baccalauréat en graphisme (communications graphiques) de l’Université autonome de San Luis Potosí (UASLP); dans la même institution, il a réalisé des études spécialisées en histoire de l’art mexicain. Il a aussi étudié les arts, notamment la peinture, l’art performance, l’art vidéo, l’animation vidéo et l’art numérique auprès d’artistes d’envergure internationale tels que Ariel Guzik, Isaac Kerlow, Björn Melhus, Klaus Vom Bruch, Ximena Cuevas et Alberto Castro Leñero, entre autres.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« Le Lac Gale » – Omar Bernal
Christophe B. Demuri
Natif de Bromont, Christophe est un artiste en art visuel, adepte de l’art engagé et l’art de rue.
Christophe est également co-propriétaire d’un café-disquaire dans le quartier Mile-Ex.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« La ferme familiale » – Christophe B. Demuri
Lyse-Anne Roy
Le patrimoine pour vous en trois mots ?
« Histoire, richesse, communauté » – Lyse-Anne Roy
Lyse-Anne travaille essentiellement avec de la peinture acrylique posée finement sur le canevas, le bois ou le tissu. Le geste est intuitif, précis, caressant. Tantôt la complémentarité des couleurs, fortement contrastées et appuyées par un trait noir, se voit privilégiée. Tantôt c’est la douceur du ton sur ton superposé où se découpent subtilement formes et textures qui émerge. Comme artiste, elle aime la matière, son relief, sa consistance. Elle rend la spontanéité omniprésente dans son œuvre dont la composition est soucieuse de structure et d’équilibre. Personnages, animaux, natures mortes ou paysages prennent vie, surgissent, s’éveillent, s’émeuvent.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« Mont Gale et le bois » Lyse-Anne Roy
ZUT A.K.A Julie Touchette
Avez-vous une citation préférée ?
« La vie est toujours plus belle lorsqu’on l’écrit soi-même » – ZUT, Julie Touchette
Amoureuse des arts de la rue et de la BD, elle prêche le côté spontané et naïf de la peinture. Son côté non conventionnel et son coup de crayon rebelle lui donnent un style propre à elle. Avec audace, elle nous transporte dans ses histoires et ses personnages. Un monde rempli d’émotions et de passion, où nous ne pouvons rester indifférents. (Source : Carrément Culture)
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« Dans la montagne » – ZUT, Julie Touchette
Sophie B. Samson
Qu’est-ce qui vous a attiré dans le projet d’art éphémère de Bromont Art public?
« L’aspect créatif, la belle équipe et la collaboration avec d’autres artistes, aussi, l’idée de réinventer le patrimoine »
– Sophie B. Samson
Également connue sous le nom de Jackalop, cette artiste native de la ville de Québec a fait ses premières marques dans l’art vestimentaire en fondant Jackalop Inc. en 2005. Désormais installée à flanc de montagne à Bromont, elle a réuni logis et atelier sous le même toit cathédral de son chalet suisse.
Cumulant plusieurs années d’expérience en impression textile et en graphisme, et afin de combiner le dessin et le plaisir de travailler avec le bois, l’idée de peindre sur ce médium a émergé.
Ce fut d’autant plus une nouvelle opportunité de donner une existence tangible à ses illustrations. La luxuriante nature qui l’entoure et les bêtes qui y habitent s’avèrent une source privilégiée et inépuisable d’inspiration.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« Le mont Gale » – Sophie B. Samson
Christine Battuz
Le patrimoine pour vous en trois mots ?
« Histoire, richesse, coeur » – Christine Battuz
Christine Battuz est née en France. Elle a étudié et a reçu sa maîtrise des Beaux-Arts à l’Académie des Beaux-Arts de Pérouse, en Italie. Elle a illustré plus de soixante livres pour enfants, publiés en Amérique du Nord, en Corée et en Europe. Son travail est publié dans de nombreux livres scolaires, magazines, albums jeunesses. Elle enseigne l’art aux adultes et aux enfants de tous âges.
Elle vit à Bromont, Québec, Canada. Pour Christine Battuz, chaque page blanche est un terrain de jeu; tout y est prétexte à dessins et couleurs. Cofondatrice de Kuizin, elle exerce son métier d’illustratrice avec plaisir et humour. Pour se libérer l’esprit, elle dépose ses crayons et s’évade en forêt.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« La montagne » – Christine Battuz
Rachel Grenon
Avez-vous une citation préférée ?
« C’est par la chose inconnue que l’œil est l’ouvert » – Rachel Grenon
Céramiste et artiste en art visuel, originaire du Saguenay, l’artiste a fait son apprentissage dans l’Ouest canadien, auprès de potiers renommés de la Colombie-Britannique, après avoir étudié au Emily Carr College of Art and Design, à Vancouver. En mars 2004, elle installe son studio à Bromont, dans les Cantons de l’Est, où montagnes et vallées se juxtaposent pour nourrir son inspiration.
Quel est votre Happy place à Bromont ?
« Le mont Bernard, les sentiers de randonnées » – Rachel Grenon
Catherine Orer
Stratège d’affaires et de relations publiques primée, Catherine Orer est la fondatrice d’Artiste-Entrepreneur. Après avoir travaillé comme professionnelle des relations publiques au sein de sociétés multinationales, Catherine a étudié le marché de l’art chez Christie’s Education et a travaillé pour une galerie d’art parisienne. Plus tard, elle a représenté des artistes au sein d’une galerie canadienne, lors de salons internationaux et travaillé avec eux sur une base individuelle. Catherine détient un diplôme en Communications et relations publiques de l’Université du Québec à Montréal et siège actuellement au conseil d’administration de la Fondation Sylvie et Simon Blais qui se consacre à la promotion du travail d’artistes contemporains.
Marc Serre
La curiosité est sans doute une des plus grandes qualités de Marc. Designer et cofondateur de Kuizin, il est à l’affut des nouvelles tendances, est passionné de typo et… de canot! Vif, enjoué et gourmand, il ne dira jamais non à un tiramisù. (source Kuizin)
Création d’une œuvre éphémère
‘’Aujourd’hui, ces trésors venus du passé sont à nous maintenant’’ – Tirée de la chanson Vivre Bromont de Mathieu Matthieu
Des mentors culturels bromontois ont dirigé une équipe de créatifs afin de réaliser un projet d’art public éphémère. Cette œuvre artistique inspirée du patrimoine naturel bâti et des courants architecturaux présents à Bromont est imaginée et conceptualisée par les créatifs et s’intégreront dans l’espace public.
Cette œuvre d’art est réalisée par des artistes et artisans professionnels. Cette œuvre servira de palissade de protection de chantier autour du Centre culturel St-John lors des travaux de rénovation et restauration (2021-2022).
L’équipe
Mentors culturels : Christine Battuz, Rachel Grenon, Catherine Orer et Marc Serre
Artistes : Christine Battuz, Sophie B. Sansom, Omar Bernal, Christophe B. Demuri, Rachel Grenon, Lyse-Anne Roy et ZUT!
Chargée de projet de la palissade : Catherine Orer
Graphisme : Kuizin
Collaborateurs : Diane Potvin, Laurent Busseau, les élèves de l’école St-Vincent-Ferrier, Judith Beaulac, Mathieu Mathieu, Éliane Excoffier
La journée de création au BEATNIK Hôtel
La journée de création entre les mentors et les créatifs s’est déroulé le 17 juillet 2020 au Beatnik Hôtel. Une journée bien remplie était au programme, et ce, dans un décor très inspirant. Les mentors avaient préalablement travaillé un scénario proposant des thèmes présentés soit à l’aide de prestations sur place ou d’entrevues avec des membres de la communauté de Bromont. Également, les mentors avaient établi quelques consignes de création permettant aux artistes de plonger activement dans la production.
Le collectif d’artistes s’est inspiré d’histoires, de personnages, de paysages de Bromont racontés par notre porteuse d’histoires Diane Potvin et par l’historien Laurent Busseau. D’autres collaborateurs ont également participé à cette journée.
Diane Potvin a raconté des histoires reliées à certains bâtiments ainsi que de ces personnages qui habitaient jadis le petit village de West Shefford, par exemple, les bâtisseurs John Savage et Ann Pratt, King Dave cet itinérant qui plantait des arbres, la gare de train, le Dr. Brun, les vols de banques, l’Hôtel Central et le Temperance Hall… bref, une belle rencontre en compagnie de la fille du dernier maire de West Shefford.
Concernant le volet technique, les artistes travaillaient sur un support hors du commun, le papier YUPO. Sa surface est plane, ultra lisse et non absorbante. Ce papier est d’un blanc éclatant, et parfait pour l’impression.
Les prochaines étapes de production
Suite à l’événement de création, l’étape suivante du projet consistait à photographier l’ensemble des œuvres qui avaient été créées lors de cette journée. Ce travail a été effectué par la photographe Éliane Excoffier. La dernière étape de production avant l’impression de cette gigantesque œuvre de 106 pieds, s’agissait du montage graphique conçu par le directeur artistique du projet Marc Serre chez Kuizin.
L’impression de l’œuvre de grand format est conçue en trois sections qui seront installées sur une structure utilisant des blocs de béton et des contre-plaqués.
Pour connaitre les histoires qui ont inspirées le collectif d’artistes, cliquez ici pour les découvrir!
Deuxième vie : l’Art récupéré
Nous cherchons également à donner une deuxième vie à la bannière en vinyle de 106 pieds une fois le projet complété. La création de sacs réutilisables avec une œuvre unique s’est avérée une option engagée et originale. Réalisé par l’entreprise DUO, un lot de sacs sera fabriqué et mis en vente à l’automne 2021. Les profits seront remis au projet de la Campagne de financement du Centre culturel St-John.
Allez-vous suivre l’aventure de BAP ?
Ce projet est rendu possible grâce à une entente de développement culturel entre le Ministère de la Culture et des communications du Québec et la Ville de Bromont.
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À propos de Mathieu Mathieu
Mathieu Mathieu n’est pas de ceux qui envisagent la chanson comme un marathon. À l’instar de certains poètes que les modes n’altèrent pas, cet auteur-compositeur-interprète serait plutôt du genre randonneur en chansons. De ceux qui prennent le temps d’apprécier le paysage et de s’en inspirer. Cet artiste est plutôt de la race des poètes et voyageurs, qui a déjà foulé les chemins du Québec et d’une partie de la France en accordant toute son attention au contact avec les gens plutôt qu’à la mise en marché de sa personne. Comme le dit si bien le dicton: échapper à la mode est le meilleur gage de n’être jamais démodé.
La chanson Vivre Bromont de Mathieu Mathieu a été créée et interprétée le jour même de l’événement de création. Mathieu s’est inspiré des histoires du patrimoine et a échangé avec les artistes, ces poètes de l’image et a ainsi livré un texte touchant et remplit de beauté.
Texte de la chanson
Vivre à Bromont.
Un bon jour j’ai quitté ma vie d’asphalte
Pour venir habiter dans les cantons
Dans ces temps-là je cherchais une halte
Je l’ai trouvée elle s’appelle Bromont
J’y ai trouvé là du sacré beau monde
Et des coeurs où j’ai pu m’enraciner
Sur ce petit point de l’immense mappemonde
J’ai décidé de planter mes annéesIl fait si bon si bon de vivre
Vivre à BromontBien avant nous sont passés par ici
Sur la rivière les Abénaquis
Qui savaient bien déjà dans le passé
Que sans la Yamaska pas moyen d’avancer
Puis sont venus pour se réfugier
Les John Savage et puis les John Adams
Qui ont buché fort pour nous défricher
De bonnes terres dans les années 1800Il fait si bon si bon de vivre
Vivre à BromontY’avait tant de bouleaux blancs
Dans ce temps-là qu’il paraît
Qu’un cochon pouvait pas
Traverser la forêtJ’entends sur l’eau les roues des trois moulins
Les sifflements des sirènes de train
Le son des cloches aussi des trois églises
Les anecdotes des gens qui veulent y vivre
Puis l’arrivée un jour bon jour des français
De Montréal venus un peu comme moi
Pour apporter chacun son grain de sel
Pour se trouver là un abris et un toitIl fait si bon si bon de vivre
Vivre à BromontHors aujourd’hui je me dis que ces trésors
Venus du passé sont à nous maintenant
Et c’est à nous tous de la rendre florissante
Notre culture; ce précieux continentIl fait si bon si bon de vivre
Vivre à Bromont
Pour voir le vidéo de la chanson : https://lestjohn.com/wp-content/uploads/2023/07/Video-Mathieu-Mathieu.mov
Judith Beaulac
Judith Beaulac, amoureuse des mots, a livré un petit moment de poésie aux artistes lors de le journée de création de la palissade. L’extrait fut diffusé en après-midi lors du 5e module de création, un module libre ou les artistes étaient invités à créer selon leur inspiration
Voir la poésie de Judith Beaulac : https://www.bromont.net/culture/bromont-art-public/palissade/poesie-de-judith-beaulac/
À propos de Judith Beaulac
Amoureuse des mots et conceptrice de spectacles à caractère poétique. Au Centre culturel St-John, présentation en 2011 de ” La simplicité grandiose,” en 2013 ” Poésie en chansons “, en 2015 ” L’apnéesie / Et Slam la Poésie ” et en mai 2017 conférence animée ” La bonne heure du Bonheur “. En 2012, créatrice du projet Le Jardin de mots à Bromont, on installe 21 ardoises autoportantes le long de la rue du Vieux-Bromont permettant aux gens d’oser la craie et l’expression. Participation aux Journées de la culture en 2012, 2013 et 2014 avec des projets de poésie. Une implication soutenue et évolutive dans le milieu culturel de Bromont.